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Maintenant une semaine, une longue et terrible semaine que je ne m'étais pas rendue au nightclub du coin. Et c'était un très grand miracle pour une jeune femme comme moi, vous pouvez parfaitement me croire. J'y allais tellement que le propriétaire me connaissait, et me laissait entrer quand je voulais. Mais passons. Je devais rattraper le temps perdu. Une fois les cours terminés, je me mis donc à ranger mes affaires, avant de filer me préparer pour ce soir. J'y allais toujours habillée d'une façon différente, la mode coulant dans mes veines, il fallait le dire. J'arrivais à faire de quelque chose de passable, quelque chose de tout à fait habillé en un coup de ciseaux, mais ce soir, ce sera ma fameuse robe mi-longue noire, ainsi que mes talons de même couleur qui allaient prôner. Je ne cherchai pas forcément à me faire voir - ou si peu -, mais c'était ainsi que je voyais les choses. J'étais comme ça, et rien ne pourrait me changer. Une fois légèrement maquillée et coiffée, je pus me rendre au très cher nightclub. J'aimais être reconnue en passant. Plusieurs des clients habituels me demandèrent où j'avais bien pu passer ces derniers temps, et je leur répondis que les études m'avaient complètement accaparée, et je ne mentais pas. Pour une fois, les études étaient passées avant tout, avant tout le reste. Je tâchai donc de bien vite prendre congé d'eux, voulant avant tout entrer dans la fameuse boîte de nuit. Une fois à l'intérieur, je me dirigeai vers le bar, et m'y assis, ne faisant pas attention aux personnes autour de moi. « Un martini s'il te plaît Joe. » Le barman, que je connaissais, me fit la bise, avant de me dire qu'il m'apportait de suite ma boisson. Souriant, j'attendais donc mon verre tranquillement.

La soirée tomba. Une soirée s'annonçant mouvementée et haletante, tout comme les précédentes. La nuit était pour moi, un réveil, la sonnerie qui éveillait en moi une personnalité mise de côté le plus clair de la journée. La perversité à son plus haut comble. Actuellement, chez moi, allonger sur mon lit - les bras derrières la tête, je réfléchissais. Brune, blonde, rousse ? Sur qui allais-je bien pu jeter ma passion. Un énième soupir quitta le seuil de mes lèvres. Peu importe, du moment que dans l'heure qui suit, il y ai une personne dans se lit. Je me levai et me mit en direction de la penderie. J'étais aussi coquet qu'une femme, le physique était une arme redoutable. Un pantalon de smoking noir ainsi qu'une chemise d'une variante d'un noir très raffiné. La matière de celle-ci collait bien à ma peau, je me devais de mettre en valeur ma musculature. Prétention ? Oui et alors. Un peu de gel dans les cheveux, pour affirmer ce côté bad boy - et c'est parti. Une fois arrivée devant le night club, j'entra. À peine le seuil franchis que j'avais déjà ce sentiment d'apaisement, j'étais dans mon élément. Les jeux de lumière de la piste de danse. Les femmes se trémoussant au rythme de la musique. J'inspira une bonne bouffée d'air et commença ma chasse. La patiente n'était pas mon fort. Tel un prédateur qui chasse sa proie, je guettai - mon regard balaya toute la salle. C'était un peu vexant, la plupart de ces femmes étaient accompagnées d'un cavalier - après tout, quelle importance. Ce ne fut pas long, très vite je fus attiré vers cette femme qui venait de prendre place au bar. Une attirance ne datant pas de maintenant. Elle était à l'université avec moi et autant dire que c'était le genre de femme que tout homme convoitait. « Nikki, c'est bien ça ? » Dis-je en souriant. Une question futile car je savais que c'était ça, je m'étais renseigné auparavant et puis, elle était réputée. « J'ignorai que le noir t'allait aussi bien. » Affirmai-je. Je pris une chaise et m'assis dessus - face à elle. Mon regard plongeait dans le siens. « Tu sais à quoi je pense là ? »

J'étais donc là, assise au bar, attendant mon verre tranquillement, lorsque j'entendis quelqu'un arriver près de moi. Je tournai la tête, et je dois dire que la vision que j'eus fut tout à fait appréciable. Je n'eus pas besoin de me poser des questions sur son identité, puisque je voyais tout à fait qui il était. Un jeune homme on ne peut plus attirant, élève dans ma classe. Nous nous voyions souvent, entrevoyions plutôt. Mais jamais un mot, à part quelques signes de tête, mais rien de plus. Et ce soir, il osait faire le premier pas, et un premier assez sûr de lui je dois dire. Mon verre arriva, je remerciai le barman, avant de me retourner vers Hayden. « Et toi sangsue collante, c'est ça ? » J'avouerai volontiers avoir été assez directe sur ce coup-là, mais je le voyais arriver gros comme un camion. Il allait tenter de me draguer, c'était évident. Comment est-ce que je pouvais en être aussi sûre ? Parce que j'aurais fait la même chose, et que nous étions pareils lui et moi. Je pouvais le sentir, rien qu'à sa première approche. Gardant donc mon demi-sourire, tout à fait charmeur, je bus une gorgée de ma boisson, en prenant bien soin de passer ma langue sur mes lèvres, pour ne rien perdre de cet excellent breuvage. « Tu ne sors pas assez souvent alors mon chou. » Sérieusement, qui ne savait pas que cette couleur m'allait divinement bien ? Tout comme les autres couleurs d'ailleurs. Narcissique ? À peine. Je le laissai ensuite s'installer à côté de moi, ne disant rien, puisque dans le fond, j'appréciai sa compagnie, du moins pour l'instant. Lorsqu'il me demanda si je savais à quoi il pensait en ce moment, je souris, et lui répondis : « Hum, me mettre dans ton lit ? » Je ne savais pas si ma façon de réagir allait le dérouter ou pas, et je m'en fichai : je voulais m'amuser. Il me regarda donc, sans bouger, et je lui dis, avant d'approcher mes lèvres de son oreille. « Parce qu'il faudra me mériter très cher, et je vaux beaucoup, crois-moi Hayden ... » Et je lui fis un clin d'œil avant de reprendre ma boisson.

Elle était dans la même classe de moi, inutile de préciser l'attraction qu'elle développait à elle seule. J'en souriais encore, me rappelant les nombreuses fois que mes amis pariaient sur qui aller là chopé en premier. Le bilan tomba. Tous furent lamentablement balayés - elle était tout sauf une proie - une prédatrice, tout comme moi. Un prédateur et une prédatrice, elle et moi. D'un geste de main, je fis signe au barman que je prendrai la même commande que la belle. Ne disant aucun mot, j'écoutai sa réponse. Alors comme ça, j'étais une sangsue collante. Je ne pus m'empêcher d'en sourire - sans doute connaissait t-elle la réputation qui me précédait, un authentique don juan. Je me délectai, non pas de la boisson, mais de la regardait ici même - boire son verre. Elle semblait être identique à moi - il faut avouer que sa provocation marchait à merveille. Je la désirai encore plus, surtout quand elle évoqua le fait que je veuille la mettre dans mon lit. Ce qui n'était pas faux. « Mon lit ? » Je portai le verre à mes lèvres pour en dégustait une maigre gorgée et poursuivit sans plus tarder. « Pourquoi allait jusque là, alors qu'ici c'est tellement plus excitant. » L'une de mes mains effleura d'une caresse son visage. Ensuite, ses lèvres se rapprochèrent de mon visage - son souffle chaud s'échouant sur ma peau éveillait en moi une certaine convoitise. Il ne faisait aucun doute, c'était une invitation - une invitation à un jeu de séduction que j'étais persuadé de gagner. Une nouvelle fois j'attrapai mon verre. « Crois moi, je ferais tout pour te mériter. À commencer par ça. » Et là, j'inclinai mon verre au-dessus de son décolleté. Le contenu se déversa sur la robe et imbiba une belle surface de sa peau. Je m'étais levé de la chaise. « Une danse, princesse ? » d'un air enjoué, je lui tandis ma main en guise d'invitation.

Lorsqu'il effleura mon visage de sa main, je ne pus m'empêcher de sentir que mon souffle s'était arrêté un instant, une micro-seconde, effet physique que peu arrivaient à provoquer dès la première rencontre. Bon point monsieur Walkerfield. Quant à sa petite provocation, je ne pus m'empêcher de sourire, ébahie devant autant de ressemblance. Nous étions pareils, exactement fabriqués dans le même moule : celui de la provocation. Seigneur, il marquait des points sur tous les tableaux, lui résister s'avérait un peu plus compliqué que prévu. Je gardai donc ce sourire aux lèvres, avant de pencher la tête afin de tenter de voir l'ampleur des dégâts. Rien de bien grave, vu la couleur de la robe, mais un mouchoir tiré de mon sac devrait pouvoir éponger ce qui l'était. Quelques secondes plus tard, je rangeai le fameux mouchoir, avant de l'entendre avoir le culot de m'inviter à danser. J'eus un petit rire satisfait, avant de me lever à mon tour, et de lui dire, sans lui prendre la main. « Un verre et une invitation à danser ? » Je m'approchai ensuite dangereusement de lui, prenant ses mains, les gardant dans les miennes, l'empêchant ainsi de tenter toute approche physique, et prononçai ces quelques paroles tout près de ses lèvres qui me faisaient déjà tellement envie. « Tu ne peux déjà plus te passer de moi Walkerfield. » Ce n'était même pas une question, je le savais pertinemment. « Et le pire, c'est que tu marques des points. Insolent veinard. » Je déposai ensuite un léger baiser sur ses lèvres, un bref échange, juste histoire de lui montrer qui commandait ici. Je lui pris ensuite la main, et l'entrainai avec moi sur la piste de danse. Une fois là-bas, je plaçai mes bras autour de sa nuque, tout en commençant à danser, et à ne pas le quitter des yeux. Il voulait jouer, et bien nous allions jouer. Mais il fallait mettre les règles du jeu au clair : il était ma victoire ce soir, et je détestais perdre.

C'était à la fois très surprenant et agréablement bon. Mon coeur battait pour elle, mon désir n'en n'était que le plus grand. Le liquide contenu dans mon verre avait mouillé sa robe, robe qui du coup, épousa à merveille ses formes. Des formes ne suscitant qu'une chose, l'envie. Je la regardai, ne la quittant pas des yeux - de l'admiration évoquant un fantasme refoulé en moi. Ses mains se joignirent aux miennes. Désormais elle pouvait sentir la chaleur de mon corps, corps qui ne demandait qu'une chose - le siens, Nikki. J'étais retenu dans son étreinte. Enfin, le terme retenu était en peu fort - vu que je ne pensais qu'à une chose, à elle. Nos deux visages étaient s'y prêt, la tentation était grande - j'ignorai ce qui m'empêcher de faire le premier pas. Elle disait vrai, je ne pouvais plus me passer d'elle. « Et toi, alors ? » Elle l'embrassa, un léger baisé que je dégustai avec gourmandise. Ma langue sortit de ses gonds pour venir humecté mes lèvres empreignaient de son parfum. Nous nous sommes dirigés vers la piste de danse. Mes bras se placèrent également autour de sa nuque. « Ne me dit pas que tu n'éprouves aucun plaisir à ça. » L'un de mes bras se détacha de sa nuque. Ma main vint à se glisser sous sa robe, caressant sa cuisse d'une extrême sensualité, tandis que mes yeux ne faisaient qu'un avec les siens. « Combien de points devrais-je atteindre pour aller plus loin ? » Ma main se retira doucement de sa cuisse, pour revenir se poser au niveau de sa nuque. Il m'était difficile d'admettre que j'étais faible face à cette tentation, grandissant constamment. « Et si cette nuit, il y avait que toi et moi. Oublions tout le reste » Une invitation à une nuit de débauche, une invitation à venir chez moi. « Si tu juges que je te mérite, évidemment. »

Une fois sur la piste de danse, je dus avouer que la situation était plus que délectable. Me retrouver près de lui avait été, j'en avais l'impression, la chose que je désirai le plus en cet instant - si ce n'était Hayden lui-même -. Il était différent des autres, il était tellement proche de moi, physiquement et mentalement je dois dire. Et lorsqu'il tenta son approche, en provoquant en moi des choses insoupçonnées, je ne pus m'empêcher de me mordre légèrement la lèvre inférieure, avant de lui sourire et de lui répondre. « Hunhun, aucun plaisir ... » Je ne terminai pas ma phrase, puisqu'après tout, je venais pleinement de mentir. Lui, ne rien me faire ? Au contraire, il était en train de briser toutes les règles que je m'étais fixées : ne pas céder dès le premier soir. Et en cet instant précis, j'aurais tout simplement écarté la foule, pour qu'il ne reste plus que lui et moi sur cette piste de danse, et même ailleurs je dois dire. Continuant de danser près de lui, je ne répondis pas à ses questions, je le laissai parler, pour ensuite, me rapprocher encore plus près de lui, posant mes mains sur son torse et donc sa chemise. Mon visage tout près du sien, je le regardai un instant dans les yeux, avant de l'embrasser, encore une fois, mais cette fois, un peu plus longtemps, et d'une façon tout à fait passionnée. Sentant ensuite que les choses allaient déraper, je me fis un plaisir de tout arrêter, et de lui dire, mon regard plongé dans le sien. « Sache que tu as marqué tous les points dont tu avais besoin. (...) Et ce soir, je suis à vous très cher. » Cette phrase provoqua une accélération des battements de mon cœur. Je n'avais, de mémoire, jamais dit cela à un homme. J'étais celle qui disposait d'ordinaire, et là, maintenant, c'était lui qui pouvait faire de moi ce qu'il voulait. Le prenant par la main, je l'entrainai hors de la piste de danse et de toute cette foule, et une fois arrivés dans un coin, qui n'était pas loin de la sortie, je le rapprochai de moi pour continuer à l'embrasser, pour reprendre ce baiser passionné que je n'avais pas eu le temps de terminer sur la piste de danse.

Le pouvoir des femmes dépassait celui de tous les grands hommes, une femme pouvait manié un homme tel une vulgaire marionnette. Certes j'aimais les femmes, mais ce n'était pas pour autant que je faisais partie de cette catégorie d'homme. Quoi que, même si face à elle j'avouai perdre certain de mes moyens - une première. Mon corps bouillonnait rien qu'à l'idée d'imaginer l'avenir de cette future nuit. Elle se rapprocha de moi. Elle posa ses lèvres sur les miennes et de là s'en suivi un baisé bien plus intense que le précédant, un baisé que je prolongeai. « Tu sais, tu mens très mal. » Et voilà, qu'elle me pris par la main et m'entraîna dans un coin de la boîte relativement tranquille. Ce fut avec plaisir que je me laissai faire - j'en revenais toujours pas d'avoir trouvé une femme similaire à moi. Mon égaux n'en n'était que plus satisfait. « Je suis ravie de te l'entendre dire. » Lui dis-je avec un sourire en coin. Inutile d'être devin pour prédire qu'une idée me traversa la tête. Lorsqu'elle se rapprocha pour me faire profité du goût de ses lèvres, je me décalai et posai l'un de mes doigts sur sa bouche. Une interdiction. C'était à mon tour. Sans plus entendre je l'ai plaqué contre le mûr, mes lèvres se mêlèrent aux siennes et s'en suivit un baiser sulfureux. Ma langue s'amusait à titillait le coin inférieur de ses lèvres tandis que mes mains descendirent sur ses hanches. Et là, d'un seul trait - je fis un pas en arrière, là relâchant ainsi de ma courte étreinte. « Ôterais-tu ta robe pour moi ? » dis-je, avec un air séducteur. « Maintenant, ici même. » J'avais marqué des points, mais elle, avait-elle atteint les points que je demandais ? En ôtant sa robe, elle obtiendrait - un cruel dilemme. Mes yeux ne se détachèrent pas d'elle, je sculptai avec impatiente la suite de la scène.

Il n'avait pas la moindre idée de l'effet qu'il me faisait en cet instant. Moi qui avais l'habitude d'attendre et de faire trainer, j'arrivai devant lui, ne pouvant plus me détacher de son emprise. Une fois arrivés dans ce fameux petit coin un peu à l'écart du reste, il m'empêcha de l'embrasser, voulant le faire lui-même, et finalement me plaqua contre le mur, me consumant complètement de l'intérieur. Le fait de ne pas m'embrasser pleinement, juste après l'avoir fait, c'était du travail d'expert je dois dire. Je me retrouvai en lui, et alors que j'étais tout simplement collée à lui, il me proposa son petit défi. Je me mis à rire légèrement, et à garder un sourire satisfait aux lèvres. Il pensait réellement que je n'étais pas capable de faire ça ? Ce n'était absolument rien. Et puis, si cela permettait de me rapprocher de lui et de tous les points qu'il avait marqués. Je me mordis donc la lèvre inférieure, avant de lui répondre. « Avec plaisir très cher, mais j'ai aussi mes propres règles à imposer. » Je sortis ensuite un foulard de mon sac, que je plaçai ensuite sur ses yeux, afin qu'il ne voie plus rien. Il ne pensait tout de même pas que tout allait être aussi facile, si ? Je me mis donc à retirer ma robe, la laissant tomber à mes pieds. D'un coup de talon, je l'envoyai valser, et me plaçai dans le dos de notre monsieur canon de la soirée. Je plaçai mes mains dans le bas de son dos, avant de les remonter tout doucement, jusqu'à son cou, où je déposai un doux baiser, sans rien dire. Je pouvais sentir qu'il mourrait d'envie de pouvoir me voir, ou même me toucher. Je revins donc devant lui, lui retirai sa veste, et me mis à parcourir son torse du bout des doigts, m'attardant près de sa ceinture, remontant ensuite. Je me mis ensuite à l'embrasser, prenant ses mains et les posant sur mes hanches, et le laissai parcourir mon corps autant qu'il le voulait, toujours les yeux bandés. Même si je savais pertinemment qu'il allait retirer ce bandeau bien vite, et je n'étais pas contre, loin de là.

Décidément, elle avait ce don qui me mettait dans tous mes états. Je tentai de me contrôler, mais en vint - l'attraction qu'elle exerçait sur moi était bien trop forte. Et oui, à partir du moment où je lui proposais d'ôter ses vêtements, j'avais vidé mon esprit - juste elle m'importait. J'étais comme enfermer dans une bulle avec elle - chose qui me ravissait au plus haut point. J'étais impatient de savoir si pour moi, elle ôterait sa robe, même si le coin était tranquille, il y avait quelques personnes qui nous regarder. Et alors ? Au diable les autres. Et l'état d'esprit de la belle se confirma quant elle sortit ce foulard de son sac. A la minute où je le vis - j'étais certain que la suite n'allait pas me déplaire. Elle le plaça sur mes yeux - à présent je ne voyais plus rien. Le noir absolu. Elle savait se faire désirait, ça ne faisait aucun doute. Je ne bougeai plus. J'entendis le bruit de ses talons, comme si elle lançait quelque chose. Sa robe peut être ? L'excitation monta. Surtout dés que je sentis ses mains remontaient le long de mon dos. J'en frissonnais presque, rien que le contact de sa peau contre la mienne était très appétissant. Elle ne s'arrêta pas là, elle retira ma veste et plaça ses doigts sur mon corps littéralement en train de frémir sous l'effet de la belle. C'était trop tentant. D'un geste de la main j'attrapai le foulard et le fit descendre sur mon cou, de façon à libérer mes yeux. Des yeux qui restèrent sublimés face à cette scène. « Je t'écoute, princesse. » Lui dis-je, en détachant le foulard de mon cou. Foulard que j'attachai déjà autour de ses yeux. Ce jeu me plaisait beaucoup. J'embrassais son cou, puis je descendis sur sa poitrine - la couvrant de léger baisé et je descendis plus bas, me frayant un chemin avec ma langue. Arrivant juste à l'extrémité de son sous vêtement je fis des cercles avec ma langue, remontant de haut en bas. Je vins à mordillé la cordelle du sous vêtement, qui tomba bien vite. Ensuite je me redressai au niveau de son visage, ma main se posa derrière sa nuque et lentement, je l'entraînai vers mes lèvres. « Des règles ? Avec moi il y a aucune règle qui tienne. » affirmais je, en remettant avec ma main l'une de ses mèches derrières son oreille. « Tu es magnifique. »

Hayden savait très bien retourner mes propres règles contre moi. Je devais avouer qu'il me surprenait de plus en plus, et m'attirait par la même occasion. C'était clair et simple, il commençait déjà à me faire tourner la tête, et nous n'étions qu'à notre première réelle rencontre. De telles choses ne m'arrivaient jamais, et je dois dire que j'étais un peu confuse sur le fait, et je le suis toujours. Peut-on être aussi doué que lui dans le jeu de la séduction ? Au niveau masculin, je n'avais jamais connu personne qui pouvait être aussi doué que moi - soyons sérieux une seconde -. Tous les hommes que j'avais rencontrés ne lui arrivaient pas même à la cheville, c'est pour vous dire. Mais je ne voulais rien lui montrer, il n'en serait que trop fier. Bien que lorsqu'il me passa le foulard sur les yeux, je dois dire que mon corps me trahissait tout seul. Tous ces frissons qui apparaissaient; je me sentais terriblement faible face à lui. D'autant plus que de sentir ses baisers sur ma peau, et descendre jusqu'à ma poitrine firent accélérer les battements de mon cœur. Alors c'était ça, que l'on ressentait, quand on était de l'autre côté ? Quand on était " la victime " ? Sans pouvoir distinguer la moindre ombre, je ne faisais qu'imaginer où il pouvait être, en le sentant qui bougeait tout de même autour de moi, avant de s’immobiliser, et de ramener ma bouche à la sienne, plongeant à la fois ses mains dans mes cheveux et sur ma nuque. D'ailleurs, je sentis l'une de ses mains replacer l'une de mes mèches rebelles qui ne tenait pas en place, avant d'entendre sa voix, toute proche de moi. Hayden Walkerfield, le premier à réussir à apprivoiser la bête sauvage que j'étais ? Peut-être bien. En tout cas, je ne pouvais lutter plus longtemps. Je retirai donc le foulard qui m'empêcher d'admirer cette merveille qui se trouvait en face de moi, avant de lui sourire lorsqu'il me complimenta. Je m'approchai donc un peu plus de lui, et me mis à déboutonner sa chemise, bouton par bouton, prenant tout mon temps, avant de l'envoyer rejoindre le sol. Je me mordis la lèvre inférieure avant de lui répondre. « Pas autant que toi je dois dire. Comment ai-je pu passer à côté de cela durant tout ce temps ? » Effectivement, je n'arrivai toujours pas à corire qu'Hayden et moi ne nous étions pas parlés auparavant. Qu'importe, nous allions rattraper le temps perdu. Je commençai donc à l'embrasser, capturant ses lèvres dans les miennes, et descendant mes baisers sur son torse de temps à autre. Je me laissai totalement emporter, me rendant bel et bien compte qu'il était la seule chose dont j'avais besoin ce soir, rien d'autre. Je l'entrainai ensuite un peu plus dans le coin avec moi, par pur caprice. Bien que pas grand monde pouvait nous voir, je le voulais pour moi toute seule. Là, nous continuâmes de nous embrasser, et bien que l'endroit fut un peu plus sombre, je ne pouvais pas moins le voir. Je frottai ensuite l'une de mes jambes contre la sienne, laissant mes mains caresser son dos, et continuant de l'embrasser passionnément. Le haut de mes sous-vêtements n'était déjà qu'un vieux souvenir, et nos deux poitrines étaient nues l'une contre l'autre à présent.